Deux vieilles villes ?
La ville haute est constituée du château de Toompea et de son enceinte, place forte dressée fièrement sur sa colline. Le lieu était déjà fortifié au 10e siècle (pas avec la même construction). Au 13e siècle, la ville basse (All-linn) et Toompea ont été séparées administrativement, celle du bas devant le centre économique, faisant partie de l’alliance des villes marchandes de l’Europe du Nord (ligue hanséatique). L’ensemble a été réuni (administrativement) au 19e siècle et figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
À ne pas manquer (voir la carte ci-après) :
- la topographie offre des vues (1 et 2) de qualité de Toompea vers la ville basse (c’est bondé, notamment à l’heure du coucher de soleil, à faire tôt le matin)
- la Cathédrale Alexandre Nevsky (3, là aussi, c’est très fréquenté, donc y aller tôt le matin ou pendant le coucher de soleil pour prendre des photos)
- une vue (4) depuis le haut de la ville basse
- la place de la mairie (5)
- les vues sur les fortifications depuis le parc des tours (6, avec place de jeux pour enfants) et celui de Snelli (7)
- la porte de Viru (8) et sa rue commerçante animée
se perdre dans les différentes rues et ruelles du centre historique.
(cliquez en-haut à droite pour agrandir)
Rotermann, un vieux quartier moderne (9)
Comment allié ancien et nouveau, dans un quartier au passé industriel coincé en plein centre urbain ? Voilà une réponse donnée dans le quartier de Rotermann, avec une réhabilitation réussie, pour un quartier dans lequel les nouvelles constructions ou nouveaux étages sont venus donner une nouvelle vitalité. Pris isolément, les bâtiments ne nous ont guère frappés par leur esthétisme, mais l’ensemble s’imbrique admirablement et est à parcourir dans tous les sens. Pas à se soucier de l’usure des mollets, le quartier n’est pas très grand, quasi plat et plein d’endroits où s’assoir et se reposer ou se sustenter.
Le quartier est très bien desservi en transports publics.
Château et parc de Kadriorg
Témoignage d’un passé russe (réalisé pour l’empereur Pierre le Grand au début du 18e siècle), le château de Kadriorg (10) est un édifice haut en couleur qui accueille maintenant un musée d’art. Son parc, arboré d’un côté et constitué de massif fleuri de l’autre côté, mérite également le détour. En vis-à-vis, plus modeste dans l’apparat, la demeure présidentielle (11) vaut également le coup d’oeil.
Si comme nous, vous avez des enfants qui parfois saturent des visites, il y a moyen de le combler avec quelques attractions dans le « Luna Luna » (12, tiens je croyais qu’ils étaient fatigués !?).
Le secteur est aisément accessible en transports publics, par exemple via les trams n°1 et 3, arrêts de « Kadriog » ou « J. Poska ».
Autour du centre historique
Le marché couvert de la gare de tram (13, Balti Jaama Turg) présente un intérêt pour y acheter fruits, légumes … pour prendre le tram (évidemment) et pour y manger sur le pouce. Pour ce dernier aspect nous vous recommandons vivement d’aller tester un petit établissement sans prétention- Samsa Family Bakers. C’est Ouzbek, l’accueil y est très sympathique et l’on y mange simple et bon pour un prix modique. On vous conseille les Chebureks (chaussons) aux épinards et à la feta. Pour vous donner envie : https://samsafamilybakers.com/.
Les quartiers environnants sont principalement occupés par des maisons basses de 2 ou 3 niveaux, dont certaines pleines de charme avec leur façade en bois, mais aussi des constructions plus récentes ou délabrées, de quoi se dégourdir les jambes et faire des découvertes.
Nous avons par exemple pu observer un hérisson en pleine ville lorsque nous mangions sur la terrasse en bois d’un restaurant. Ce sont d’abord nos oreilles qui ont été intriguées par un bruit de grattement, avant que nos yeux constatent le passage de ce petit être à piquants. Il profitait de l’abri formé par la terrasse, légèrement surélevée, pour effectuer son vagabondage vespéral, sans être nullement dérangé par les clients du restaurant. Il faut dire que les arbres et la verdure sont omniprésents dans Tallinn, même si cela n’est pas toujours visible, car le bâti occupe le front de rue.
Laisser un commentaire