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Qui n’a pas quitté son pays est plein de préjugés.
Carlo Goldoni
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Superficie 45 000 km2
Population totale 1 300 000 hab.
Capitale Tallinn (450 000 hab.)
Densité 29 hab./km2
Monnaie euro (EUR)
Langue officielle Estonien
Fuseau horaire UTC +2 ; heure d’été : UTC+3, comme en France, Belgique et Suisse
Il sera facile de vous faire comprendre en anglais dans la capitale, mais l’anglais est pratiqué de manière plus variable dans le reste du pays. Environ un tiers de la population est russophone.
En estonien, toutes les lettres sont prononcées. Les lettres doubles (fréquentes) sont prononcées de manière accentuée. L’estonien comporte beaucoup de doubles lettres qui impliquent d’accentuer sa prononciation. Quelques cas particuliers :
Par la terre, l’Estonie n’est voisine que de deux pays la Lettonie, au Sud, et la Russie, à l’est. La traversée de la mer Baltique vers le Nord ou vers l’Ouest mène respectivement en Finlande ou en Suède.
L’Estonie n’est pas un pays au relief marqué et pour cause, une part importante du territoire se trouve à moins de 100 m d’altitude, tandis que le point culminant « Munamägi » (« la grande colline de l’œuf ») se limite à 318 m d’altitude.
Cette topographie est propice à une proportion élevée de milieux humides, avec 13% de la superficie couverte de tourbières, et de très nombreux lacs et plans d’eau. La forêt et les boisements ne sont pas en reste, couvrant 48 % du pays.
Par la terre, plusieurs points de passages sont accessibles depuis la Russie et la Lettonie. En train, il faut compter environ 5h pour faire Riga-Tallinn, contre 8h depuis Saint-Pétersbourg.
L’arrivée se fait principalement par l’aéroport international de Tallinn, qui dessert à son tour (avec une faible fréquence) quatre autres aéroports à :
En bateau, la liaison Tallinn-Helsinki est assurée par plusieurs compagnies qui permettent de franchir le Golfe de Finlande en 2h à 2h30.
En premier lieu, c’est Tallin qui attire les visiteurs, en particulier sa vieille ville, ou plutôt ses deux vieilles villes, avec Toompea – la ville haute dressée fièrement sur sa colline – et All-linn – la ville basse, plus étendue. Le château de Kadriorg et les parcs adjacents constitue également un attracteur dans cette capitale de quelques 450’000 habitants.
Tartu attire également pour son patrimoine bâti.
Ensuite, ce sont les paysages, notamment côtiers, qui invitent à la visite et une importante diversité biologique dans laquelle les grands prédateurs (ours et loups) tiennent une bonne place.
L’Estonie a été successivement sous domination allemande, danoise, suédoise et russe, avant de devenir indépendante en 1991 (après des manifestations menées en chantant !). Il reste naturellement des traces de ces différents courants.
L’Estonie compte 6 parcs nationaux :
Le pays contient de nombreuses autres zones protégées (nature et paysage, voir les liens ci-dessous).
La faune est riche en grandes espèces de mammifères (ours brun, loup, élan, castor, lynx, sanglier) et des raretés comme l’écureuil volant (quasi impossible à voir sans guide) et le vison d’Europe (réintroduction sur l’île de Hiiumaa, ne comptez pas le voir). Espèce introduite, le chien viverrin est largement répandu. En plus du phoque gris, la mer Baltique, principalement le golfe de Riga, accueille une très rare population de phoque annelé.
Les amphibiens sont peu diversifiés (11 espèces), incluant notamment la grenouille des champs (Rana arvalis). Cinq espèces de reptiles sont présentes avec notamment la vipère péliade et la couleuvre à collier. L’orvet présent est de l’espèce Anguis colchica.
La migration culmine en mai et septembre, incluant quantités d’oies. De novembre à avril s’installe le magnifique Eider de Steller. En mars, le parc de Matsalu regorge de cygnes chanteurs et de Bewick. Pics, tétras et chouettes occupent les bois, pendant que grues cendrées et cigognes blanches se nourrissent dans les champs et prairies. Les nombreuses prairies humides permettent d’entendre ça et là le chant caractéristique du râle des genêts. Plusieurs espèces de sternes occupent les côtes, notamment la grande sterne caspienne ou l’élégante sterne arctique.
Les rapaces diurnes ne sont pas en reste, avec notamment le balbuzard pêcheur, l’aigle pomarin, l’aigle criard et le pygargue à queue blanche. Les passereaux comportent également nombres d’espèces intéressantes et chatoyantes : Roselin cramoisi, Bouvreuil pivoine, Sizerin flammé, Rémiz penduline, …
Les plantes des tourbières et milieux humides sont particulièrement bien représentées, avec des espèces rares. L’île de Saaremaa est connue pour ses orchidées, notamment le Sabot de Venus et une sous-espèce endémique : Dactylorhiza praetermissa subsp osiliensis.
Bon, disons-le tout de suite, ce n’est pas la destination phare pour la culture culinaire, avec une certaine monotonie dans les plats. Pain noir et poisson séché viendront agrémenter les repas. Un chocolat de qualité, la pâte d’amande et les glaces ne sont pas à oublier.
Concernant les boissons, le lait occupe une place importante, la bière également, avec un large choix, ainsi que différents « cola » estoniens.
Des informations sur les zones protégées d’Estonie (ENG) : https://www.kaitsealad.ee/eng/choose-protected-area
Quantité d’informations sur les activités de plein air (randonnées, tours d’observation, etc.) (ENG) : https://www.loodusegakoos.ee/where-to-go/search-options
Pour bien visiter Tallinn : https://www.visittallinn.ee/fra
Observations de la faune et la flore en Estonie : https://elurikkus.ee
Galerie photo d’Estonie : destination-terre